1. |
Si
03:43
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Si tu laisses mourir les fleurs
Le jardin devenir gris
Tu laisses aussi la douleur
S’emparer de tes nuits
Si tu laisses les matins repliés sur eux-mêmes
Tu laisses un peu la vague
S’emparer de la grève
On dévie pas les cours d’eau
Sans briser le sol
On n’empêche pas un oiseau
De prendre son envol
Mais si tu reviens toujours
Sans compter les départs
Il se peut que plus personne
Ne t’attende à la gare
Et quand la chambre blanche se sera vidée
Quand tes avalanches auront tout rasé
Quand il ne restera plus de tours dans ta manche
Quand tes gestes auront blessé comme des coups d’arme blanche
Mais qu’est-ce qui reste à faire à part faire l’amour à vos guerres
Et s’oublier
S’oublier
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2. |
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Y’en a moins qui m’écoutent quand je parle
C’est peut-être parce que je parle trop souvent
De comment je me sens
Quand tout part en couille
Quand tout va trop vite
Quand je suis plus le rythme de la parade
Quand les temps sont durs
Que je fais face au mur
Que les vents me griffent le visage
Et que je ne sais plus comment vivre les choses
Qui viennent de l’intérieur
Y’a des gens qui parleront jamais
Des choses qui dansent dans leur tête
C’est peut-être parce qu’on leur a dit souvent
De prendre leur mal en patience
D’accélérer le rythme
De courir comme les autres
De chasser les larmes de leur visage
De prendre le taureau par les cornes
De faire confiance à personne
De courir même si le vide remplace
Ce qui autrefois venait leur tirer un sourire
Y’a des gens qui se croisent dans la rue
Sans se regarder
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3. |
Pourtant
05:29
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J’ai attendu un temps
Le temps que tout s’arrête
J’ai parti le décompte entre aujourd’hui et ma fête
J’ai calculé les risques que j’avais de ne pas m’y rendre
J’ai pris la calculatrice je l’ai mise aux vidanges
Car les chiffres qu’elle affichait ne convenaient pas à mes désirs
J’ai attendu un temps, le temps que tout se place
Le temps que la poussière recouvre les surfaces
J’ai croqué la pomme, j’ai laissé pourrir les fruits
J’ai pas voulu être un homme, je suis resté caché sous le tapis
Car la personne que je devenais ne convenait pas à mes désirs
Pourtant
On court encore
Même à bout d’souffle
Et sans solution
Pourtant
L’espoir l’emporte
Frappe à nos portes
Quand on ne l’attend plus
Pourtant
Pourtant
On court encore
Même à bout d’souffle
Et sans solution
Pourtant
L’espoir l’emporte
Frappe à nos portes
Quand on ne l’attend plus
Pourtant
On court encore
Même à bout d’souffle
Et sans solution
Pourtant
L’espoir l’emporte
Frappe à nos portes
Quand on ne l’attend plus
Pourtant
On court encore
Même à bout d’souffle
Et sans solution
Pourtant
L’espoir l’emporte
Frappe à nos portes
Quand on ne l’attend plus
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Pierre Guitard Montreal, Québec
Quatre ans après la sortie de son premier album, Pierre Guitard revient avec Anhédonie, un projet sur lequel il a travaillé
pendant plus de deux ans.
Ce nouvel album s’écoute en continu du début à la fin, chaque morceau ayant été écrit à la suite pendant la pandémie, dévoilant l’évolution des émotions de l’artiste.
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